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 ✩ Si on doit mourir, autant vivre à en crever.

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M. Loon Howard
M. Loon Howard

• Messages : 202
• Date d'inscription : 08/07/2010


♣ ME, MYSELF & I.
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✩ Si on doit mourir, autant vivre à en crever. Empty
MessageSujet: ✩ Si on doit mourir, autant vivre à en crever.   ✩ Si on doit mourir, autant vivre à en crever. Icon_minitimeLun 10 Jan - 1:21


✩ Si on doit mourir, autant vivre à en crever. 721169EW3lucianos
Manfred Howard

« Loon »


© tumblr.

Chapitre #001

[ Si un jour tu dois me coller une étiquette...
Ne cherche pas la mienne dans le chapeau.
Écrit la toi-même. Je sors de la norme mec !

« Manfred Loon Howard n'est qu'une ordure.
Un sale con et gosse de riche. »
]






Manfred Loon Howard est qu'une ordure que la presse aime à photographier, que les femmes aiment admirer et que les hommes cherchent à corrompre pour le bon vouloir de leur affaires personnelles. N'importe où il est, il est connu et demandait. A New-York ou en Irlande, Loon Howard reste un con. Un sale con que tout le monde désire. Désire ou désire être. La presse aime Loon et ne l'abandonnera pas de sitôt. Pourquoi ? Parce qu'il est le gagne pain de bon nombre de journalistes de la presse à scandale. En vérité, Loon accumulait les premières pages des magazines. On le connait et le reconnait dans n'importe quel endroit, où qu'il se trouve. Ternissant chaque jour un peu plus l'image dorée de son cher et tendre père, Loon s'amusait à esquinter la popularité et le respect que le nom de son père inspirait. Dimitri Howard était l'un des acteurs les plus influent de tout cette petite planète médiatique qu'était Hollywood. Père de quatre enfants et engagé dans de nombreuses associations caritatives, Dimitri Howard avait, depuis longtemps déjà, coupé les vivres de son fils, espérant lui inculquer le sens des réalités et de ce que signifie le mot « vivre ». Mais c'était sans compter sur l'immense héritage qu'avait touché Manfred à la mort de ses grands parents. Alors, pour punir son père, il salissait son nom et son image. Chaque jour il la bousillait un peu plus. Pour le plaisir de tous. Et la presse aimait ça, la presse en redemandait. Loon profitait donc de ces éloges pour monter sa propre fortune. Grâce à son nom, grâce à ses scandales, il n'avait plus besoin de l'argent de papa pour vivre. Bon dieu, voilà Loon Howard qui se finançait... Tout seul, comme un grand. Si vous tenez absolument à savoir quel métier peu bien exercer un type comme Loon, il suffit de voir sa façon de vivre. Il devient ce qu'il veut être. Loon Howard vit au jour le jour, selon ses pulsions et ses désirs. Loon est un homme libre qui aime faire chier le monde.

Aujourd'hui, il se lance dans la politique, dans le seul but de faire construire des foutus hôtels en Irlande...




✩✩✩


Chapitre #002

[ La douce et lente descente aux enfers. ]






_ Loon ? Loon, bordel de merde ouvre-moi !

Debout dans un couloir obscur, une belle brune tambourinait à la porte d'un appartement. A l'intérieur, aucun bruit ne se faisait entendre et ledit Loon, encore allongé dans son lit, poussa un grognement en enfonçant sa tête dans l'oreiller, espérant faire taire les bruits qui semblaient l'assaillir de toutes parts. La soirée à laquelle il s'était rendu la veille avait comme qui dirait, laissé quelques séquelles. Une impression que des centaines de chevaux couraient à l'intérieur même de sa tête. Pourtant, le tambourinement furieux à sa porte ne s'étouffa pas pour autant. Il s'intensifia brusquement. Putain, elle foutait des coups dans la porte. Loon releva péniblement le visage de son oreiller pour scruter son radio-réveille qui affichait une heure trop matinale pour le jeune Howard.

_ Fais chier, marmonna Loon en relevant la tête. Entre !

Le martellement sur sa porte cessa presque immédiatement, et Loon poussa un soupire de soulagement. Le calme revenait en maitre dans l'appartement, enfin en paix. Ses maux de tête s'apaisèrent un léger instant, juste le temps que de nouveaux bruits surviennent. Les talons de la belle brune claquèrent dans tout l'appartement. Elle approchait. Jurant, il s'assit sur son lit et tourna son regard vers la porte de sa chambre.

_ Loon !
                                      
Jersey. Fermant les yeux fortement, Loon fourra sa tête entre ses mains, comme pour tenter d'écraser sa foutue migraine. Jersey était sa meilleure amie et elle débarquait chez lui à n'importe quelle heure du jour comme de la nuit. Elle n'en faisait qu'à sa tête. Ne jugeant jamais nécessaire de prévenir le jeune Howard. En fait, depuis toujours, Jersey et Loon sont amis. Tous les deux s'en souviennent. Loon se souvient de tout lorsqu'il s'agit de Jersey parce que c'est Jersey voyez-vous, sa belle et inaccessible Jersey. Et parce que Loon et Jersey sont liés, depuis toujours. C'était presque inévitable comme une évidence que tout le monde voyait sauf eux, jusqu'à ce qu'ils se rencontrent enfin. Leurs mères étaient amies, leurs maisons voisines et leurs pères travaillaient dans la même branche. Ils ont grandit, vécus et tout appris ensemble. Ils sont ensemble depuis toujours, en fait. Et ce qui est bon, c'est qu'ils le seront encore demain et toujours. Ils se considèrent tous deux comme des âmes sœurs, et se comprennent mieux que quiconque. Parce que Loon, dans tout ça, il a tout de suite compris, qu'il avait besoin de Jersey, autant qu'elle avait besoin de lui. Loon était celui qui se dressait en rempart entre elle et le monde, celui dont la seule présence lui permettait de se protéger d'un monde qui l'effrayait. Et elle, elle était celle qui lui permettait de tout affronter, de survivre à tout et à qui il accordait sa confiance. Elle était son âme sœur, une partie de lui, sa destinée. Elle était son tout. Son passé, son présent et son avenir. Et parce qu'elle est une partie de lui, il la comprend mieux qu'elle ne se comprend elle-même. Alors en posant ses yeux sur elle, il comprend.

_ Jersey, souffla-t-il en bondissant hors du lit pour la rattraper alors qu'elle s'effondrait sur le sol. Merde Jersey, qu'est-ce que t'as encore foutu ? S'énerva-t-il.

Ses yeux s'ouvraient et se refermaient sans cesse. Loon serra les lèvres pour ne pas hurler. Parce que cette scène, il l'avait trop vécu. Bien trop souvent à son goût. Un goût de déjà vu. Amer, acide et brulant. Elle était sa force, son courage, celle qui lui donnait le goût de vivre, mais pas aujourd'hui. Non, certainement pas aujourd'hui. Elle allait se perdre la belle. Se perdre dans ses foutues ombres de merde. Chaque jour, elle se perdait d'avantage. Chaque jour, elle partait un peu plus à la dérive. Et personne ne pouvait la retenir, pas même Loon, et lui même le savait. Mais il espérait ce con. Grand dieu qu'il espérait être celui qui lui fallait. Seule Jersey avait pleinement conscience que c'était Loon qui pouvait la retenir, mais elle n'osait pas lui dire. C'était un accord entre eux. La foutue règle que les meilleurs amis se donnent : Ne pas tomber amoureux. Pourtant, entre Jersey et Loon s'était plus qu'une règle, c'était un mode de survie dans cette jungle nommé New York. Jersey et Loon, c'est tout un jeu. C'est à qui suivra l'autre, à qui répliquera en premier. C'est un jeu qu'ils veulent tous deux gagner, sans se rendre compte que la mise a dévié. Ce n'est plus aussi innocent, c'est un jeu qui leur coutera leur cœur, mais reste à savoir si Loon en a vraiment un.

_ T'es forte Jersey. Tu es forte !

Cette fois, la réaction fut immédiate. Jersey garda ses yeux ouverts et Loon eu un mouvement de recule en voyant le visage de Jersey autant marqué par les larmes et la fatigue. Il perdait sa meilleure amie, un peu plus chaque jour. Et lui seul en était la cause. Il le savait, et ça le bouffait de l'intérieur. Ils avaient instauré un jeu qui aujourd'hui se jouait d'eux. Un jeu qui les détruisaient finalement. Les yeux grands ouverts, les larmes glissaient sur les joues de la jolie brune tandis qu'elle s'accrochait à Loon. Tous les deux savaient pertinemment pourquoi elle se trouvait dans cet état. A nouveau elle avait dû se rendre à une soirée soi-disant mondaine et s'était mise à rêver en alignant les rails les uns à la suite des autres. Ils s'aimaient mais se déchiraient. S'attiraient mais se repoussaient. Deux âmes déchues faîtes pour s'aimer. Deux âmes qui refusent de s'avouer leur putain d'amour pour l'autre. Ils se faisaient violence pour mieux se désirer après. D'un désire qui ravage malheureusement tout sur son passage. Qui va jusqu'à briser les cœurs mais... Tel est son but. Jersey est amoureuse de Loon. Il le sait. Elle le sait qu'il le sait. Mais Loon... Qu'en est-il du beau Loon ?

_ Forte ? Forte ? Mais putain Loon ouvres les yeux ! Regarde ce que je suis devenue !

« A cause de moi tout cela. » , songea Loon. Il fronça les sourcils tandis qu'il prenait ses paroles comme des reproches. Et là, quand il ouvrit les yeux pour vraiment la regarder, il ne voyait plus les larmes, ni la fatigue. Non, il voyait simplement et seulement Jersey. Sa meilleure amie, sa moitié, sa joueuse préférée. Et il savait qu'elle était forte, il ne mentirait jamais sur tel sujet. Elle était forte mais elle se détruisait à cause de Loon. Voilà son point faible. Lui/ Mais il voulait la convaincre et se convaincre par la même occasion que ce n'était pas lui le mauvais pilier, que ce n'était pas de sa faute si elle se faisait du mal. Blasphème, tout deux savaient. Loon était mauvais pour Jersey.

_ T'es forte Jersey, répéta-t-il.
_ Non, rétorqua Jersey aussi sec. Tu ne le vois pas, hein ? Que j'ai peur ? Que je meure de trouille à chaque instant ? Que je sursaute au moindre bruit ? Que je suis poursuivie par mes démons ? Je suis conne Loon, une vraie conne. Et je pourrais vomir d'aller aussi mal. Parce que je cours après cette foutue peur, celle qui me glace les os et me tord les tripes. Je me bousille, me fait souffrir intentionnellement... Juste pour avoir conscience que je vis. Les ombres me bouffent aussi. Mais je continue de me faire du mal, simplement parce que le jour où je cesserai de souffrir, ce sera la fin. Et cela signifiera que tu seras parti. Parce que je sais que tu vas finir par partir.
_ Arrête de dire des conneries, clama Loon.

Il s'approcha un peu plus d'elle, et prit le visage de la belle dans ses mains, essuyant ses larmes. Les mains détrempées, il posa un doigt sur les lèvres de Jersey, lui intiment le silence. Plongeant son regard dans le sien, il s'attendait à ne voir que du vide ou simplement que de la peur. Mais ses yeux ne reflétaient que de la peur mélangeait à de l'amour. L'amour portait au Diable, ou autrement dit, à Loon.

_ Non ! Je sais, t'es épuisée, t'es bousillée, et après ? On l'est tous ici, à la différence que toi, tu es toujours toi. Tu n'as pas remarqué que les autres, ils ont été bouffé par le système ? Tous, et moi le premier. On est rentré dans le moule, et au final on n'est plus rien d'autre que ce que l'on attend de nous. On a lâché prise, on a coulé. Comme des moutons qui se suivent et qui se jettent dans un ravin parce que le premier connard a sauté. Mais si moi à la différence des autres je tiens encore sur mes pieds, c'est parce que t'es là. Tu es là. Tu pars, je pars. C'est cela qu'on avait dit il me semble, non ? Seulement Jersey, réagis merde, c'est moi qui te détruit en retour. Tu le sais, je le sais... Je suis mauvais pour toi, c'est pas tes foutues ombres qui te détruisent, non, c'est moi.
_ Loon, murmura-t-elle dans un souffle. Tu ne vas pas partir hein ?

Il laissa sa question en suspend, sans réponse. Parce que à défaut de savoir quoi dire, il ne voulait pas lui mentir. Loon allait partir, dans le seul but de la sauver elle et de se détruire, lui, un peu plus. Parce que sans elle, il ne survivrait pas. Jamais. Mais elle, si. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Il continua à passer ses paumes brûlantes sur la peau glacée de Jersey et déposa un baiser à la commissure de ses lèvres, en pensant atténuer la douleur qu'elle avait. Elle étouffa un sanglot, et lui lança un regard plein de remerciement. Bien qu'il n'avait toujours pas répondu à sa putain de question qui pesait trop lourd dans ce foutu silence. Ça a toujours été comme ça, entre eux. Toujours là pour s'entraider sans jamais vraiment oser l'avouer. Chacun à toujours essayé de sauver l'autre, tout en sachant parfaitement qu'ils ne pouvaient rien y faire. Pourtant, ils essayent encore. Parce qu'ils s'aiment, même s'ils ne se l'avoueront jamais. Alors un jour, ils y parviendront sûrement, à se sauver mutuellement. Ils finiront par y arriver, non ? Peut-être. Oui, certainement. D'un mouvement gracieux et léger, Jersey se releva, la respiration calme et régulière. Et elle laissa sa dernière larme couler, atteindre ce sourire faux qu'elle ne parvenait pas à fixer sur ses lèvres. D'une démarche qui n'appartient qu'aux mannequins, elle rejoignit le lit de Loon avant de glisser dans les couvertures. Elle posa son regard vers Howard, toujours à genoux.

_ Tu te joins à moi ?
_ Non.

Il aurait voulu, mais cela l'aurait détruis un peu plus. De son côté, Jersey ne pipa mot et retira son seul et unique vêtement. Une chemise, dix fois trop grande pour elle, qu'elle avait dû choper dans le dressing d'un mec avec qui elle avait dû coucher avant d'arriver chez Loon. Épuisée, elle s'endormit aussitôt après avoir fermé les yeux. Loon se releva et l'observa un long moment. Totalement fasciné par la beauté qu'elle dégageait. Elle était parfaite sa jolie poupée. Mais il devait la quitter. Pour le bien de qui ? Pour son mal à lui en tout cas.




✩✩✩


Chapitre #003

[ Cette grande idiote amoureuse. ]






Dix minutes après, Loon avait mis les voiles sur l'Irlande. Pensant protéger ainsi sa belle Jersey. Celle-ci ne serait en aucun cas surprise que Loon soit parti. Parce que Loon agit sur des coups de tête. Il part, revient, part, ne revient pas. Loon Howard est un con qui fait selon ses désirs et ses pulsions. Mais cette fois-ci, la seule raison qui la poussé à s'éloigner de New York, c'est dans le seul but de sauver Jersey. Le fameux jour qu'il avait tant redoutait avait fini par pointer le bout de son nez. Loon était sur le point d'étouffer en repensant à son départ qui remontait maintenant à quatre longs mois. Personne ne savait où se trouvait Loon, mais personne n'était non plus étonné de ne pas le voir réapparaître. Sauf Jersey, probablement et certainement. Il fait ce qu'il veut ce con d'Howard. En réalité, il n'y a que Loon qui souffre dans toute cette histoire. Parce que chaque minute loin de New York, c'est une minute loin de Jersey. Sa moitié qu'il n'a pas pu emporter dans le seul souhait de vouloir la sauver.

_ Manfred ?

Un soupir s'échappa de la gorge du concerné, ahuris qu'elle ose encore l'appeler par son prénom. Un prénom qu'il déteste et qui lui rappelle d'où il vient et à qui il appartient. A l'élite New Yorkaise. Il secoua vivement la tête pour éviter de repenser à l'Amérique, là où se trouvait, non seulement ses foutues racines mais aussi sa Jersey.

_ Loon, souffla-t-il. Juste Loon je t'ai déjà dis.
_ Je... Je suis désolée, bafouilla-t-elle.

Il releva enfin les yeux vers la silhouette d'une jolie blonde qui patientait dans l'encadrement de la porte, hésitant à entrer. Spencer était supposée être sa petite amie, du moins, c'est ainsi qu'elle se présentait depuis presque trois semaines. En fait, pour Loon, la blondinette n'était rien d'autre qu'une emmerdeuse de première qui ne le lâchait plus, croyant stupidement qu'ils avaient un avenir tous les deux. La jolie blonde s'avança vers lui, une moue déçue et timide sur le visage, et s'assit sur le lit.

_ Tu es rentré tard mon cœur, l'accusa-t-elle en baissant la tête. Je t'ai attendu.

Si ce n'avait pas été Spencer, Loon aurait très bien pu rétorquer quelque chose d'acide qui aurait sans aucun doute fait fuir son interlocuteur. Mais là, il s'agissait de Spencer. Loon sortait avec qu'elle que dans son propre intérêt personnel. Il voyait en elle, une vie stable, normale, sans soucis, sans problème. Est-ce qui l'aimait ? Oui. Non. Peut-être. Loon n'a jamais dit « je t'aime » à qui que se soit... Sachez-le.

_ Je suis désolé, se sentit-il obligé de dire.
_ Toujours ces foutues constructions, hein ? Quand te décideras-tu à lâcher l'affaire ? Demanda-t-elle en s'emportant plus qu'elle ne l'aurait voulu. Manfred, laisse donc ces champs en paix. Tu détruis mon enfance en agissant ainsi. Pense un peu à moi pour une fois.

Loon ne répondit pas, n'ayant même pas prit la peine d'écouter. Et il ne releva pas le fait qu'elle l'ait interpelé à nouveau par son prénom. Il ne jugeait pas cela utile sûrement. A savoir que les habitants du village trouvent – à proprement dit – que Spencer et Loon forment un très beau couple.

_ C'est mon job, lança-t-il en réponse.

Spencer et Loon se sont rencontrés le premier jour de Loon sur les terres Irlandaises, il ne savait pas où loger alors elle lui offrit l'hospitalité. Parce qu'il n'avait pas eu le choix, il avait acceptait. Au fils des jours, la belle blonde s'était entichée de ce Howard et Loon l'avait embrassé subitement un soir. Une erreur, une foutue et belle erreur qui eu le don de le plonger dans une histoire amoureuse qu'il ne désirait foutrement pas. Loon n'éprouvait aucun sentiment amoureux pour Spencer, il ne la désirait pas, mais il l'appréciait seulement. Spencer ignorait tout bonnement tout cela et s'imaginait un bel avenir entre eux. Un mariage, une belle maison, des enfants. Bref, la totale. Seulement, aujourd'hui, Loon en vient à douter... Et si le beau brun tombait amoureux ? Il se laissait prendre dans le piège qu'est l'amour. Pourtant, Loon nie tout. Mais jusqu'à quand ?

_ Pourquoi as-tu quitté New-York mon cœur ?

Cette question l'occupait sans cesse, l'oppressait presque certaines fois. Elle ignorait tout de Loon au point où quelques fois, il lui arrivait de douter de l'amour qu'il pouvait lui porter. Un frisson traversa le corps de Loon en repensant à son départ et surtout, à la cause de son départ. Il releva les yeux vers Spencer, et tenta vainement d'éprouver un peu d'amour à son encontre. Mais il n'y parvenait pas. Pourquoi l'avoir embrassé alors ? Il avait agis sur un coup de tête, encore ou alors oui, il était peut-être tout bonnement amoureux. Il tourna son visage vers Spencer avant de déposer ses lèvres sur les siennes, l'embrassant avec tant de ferveur que c'est elle qui dû le repousser pour stopper leur baiser. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il faisait basculer la jolie blonde sur ses genoux.

_ T'es qu'un tombeur, déclara-t-elle en passant ses bras autour de son cou.
_ Je sais. Et tu le savais aussi, pourtant ça ne t'a pas empêché de t'approcher de moi, répondit-il, un brin moqueur.
_ C'est toi qui a engagé la conversation je te rappelle.
_ Et moi je te rappelle que tu as accepté qu'un connard d'inconnu dorme sous son toit.
_ Un beau connard d'inconnu.

Tout le monde connaît Loon. Tous savent que ce n'est qu'une ordure, un sale gosse de riche égoïste et sans gène. Un con. Un sale con qui veut détruire les champs pour faire construire des foutus hôtels pour riches. C'est un con, oui. Elles le savent, et pourtant, il les fascinent toutes. Elles se disent qu'elles ne font que jouer, qu'elles ne tomberont pas amoureuses. Parce que c'est la règle : Ne pas tomber amoureuse de Loon Howard, au risque de finir avec le cœur brisé et une boîte de mouchoir. Mais au final, elles tombent toutes amoureuses de lui, les folles inconscientes. Alors elles s'imaginent capable de le changer. De faire de lui quelqu'un de meilleur et surtout moins con. Mais elles n'y parviennent pas, jamais. Alors, inévitablement, elles tombent de haut, de très haut. Pourtant, toutes étaient prévenues de ce qui les attendrait.. Elles savaient. Spencer le sait aussi. Elle le sait au fond d'elle que Loon ne restera pas, qu'un jour il fuira, comme il a fuit New York. Mais en attendant, elle se raccroche à tous ces espoirs, essayant à chaque fois de ne pas trop s'imposer dans la vie de Loon de telle sorte qu'il ne se lasse pas d'elle. Malgré tout, Spencer est hantée par le doute. La peur que la cause de son départ des Amériques débarque sur les Terres Irlandaises. Qu'est-ce qui a donc fait fuir Manfred Howard ? Loon est le propriétaire de plusieurs hôtels, sa réputation l'a même suivi en Irlande, alors... Et si ces anciens démons le suivaient aussi... Qu'en serait-il du beau connard d'Howard ?

_ Pourquoi as-tu quitté New York, Manfred ? Répéta-t-elle hésitante. Je veux savoir, je suis en droit de savoir, non ?
_ Non.

Il la repoussa violemment sans pour autant lui faire mal. Il sortit de leur chambre, descendit vivement les escaliers menant à la cuisine et se servit un verre d'eau glacée.

_ Manfred, j'exige une réponse !

Elle y allait trop fort, au risque de le voir partir. Mais elle souffrait de ne pas savoir, de jouait et de l'aimait dans l'ignorance la plus totale. Une larme glissa le long de sa joue, une larme que Loon ne vit que lorsqu'il se retourna pour lui faire face. Il serra les poings et s'appuya contre le comptoir avant de baisser la tête et de fermer les yeux. Comment en est-il arrivé à ça ?

_ Parfois l'ignorance a du bon, murmura-t-il. Si je te dis tout, si je t'avoue la cause de mon départ, je vais devoir te quitter. Et aucun de nous deux ne veux en arriver là. Je suppose.




✩✩✩


Chapitre #004

[ C'est toujours dans les pires endroits...
Que l'on trouve les meilleures choses.
]

- Deux jour après son arrivée en Irlande.






_ Qu'est-ce que tu fiches ici Howard ?!

Le jeune Howard releva doucement la tête vers la personne qui s'adressait à lui. En s'échappant vers les terres Irlandaises, Loon avait cru pouvoir échapper à tout et tout le monde. Sans vraiment se douter que n'importe où il va, on sait qui il est. Un mince sourire se dessina sur les lèvres de Loon lorsqu'il reconnu ledit « inconnu ». Dans un vieux pub Irlandais, il ne pouvait s'agir que de Leeland. Son bon et vieux Leeland. Leeland était le frère jumeau de Jersey, mais cela s'arrêtait à ça. Jersey et Leeland sont deux véritables opposés. Alors que l'un s'auto-détruit chaque jour qui passe, l'autre croque la vie à pleine dent, profitant de chaque jour comme s'il s'agissait du dernier.

_ Devine ? souffla Loon en s'approchant du jeune homme.

Leeland afficha un sourire moqueur en voyant Loon si hésitant. Il le prit alors dans ses bras et déposa un léger baiser sur sa joue avant de lui mettre une tape amicale sur l'épaule. Leeland invita donc son ancien ami à s'assoir, avide de vouloir savoir le pourquoi du comment il se trouvait sur ces terres. Bien qu'il savait très légèrement qu'elle en était la raison.

_ J'en ai une vague idée, lança-t-il innocemment. Je me demande juste si ça à un rapport avec ça ?

Le beau blond posa sa main gauche sur le comptoir et désigna son annulaire. Loon eu un mouvement de recule en voyant trôner autour de celui-ci une bague. Mais pas n'importe quelle bague voyez-vous. Leur bague, à eux. A eux seuls. Une stupide histoire de Las Vegas, d'amour, de sexe, de jeux et sans doute de trahison aussi à l'occasion.

_ Je vois que tu n'as pas la tienne, constata Leeland, un brin acide.
_ Elle n'a aucune valeur sentimentale à mes yeux, répliqua Loon.
_ Je vois. Sache que pour moi, c'est la chose la plus précieuse que j'ai. Et je ne compte pas la retirer de sitôt.
_ Je sais. Malheureusement.

Une vieille histoire qui remonte à cinq ans maintenant. Loon et Leeland s'étaient rendu à Las Vegas sur un coup de tête, dans le seul but de profiter de la vie. Depuis quelques temps, ils sortaient ensemble secrètement et sous l'effet de l'alcool (bien que leur attirance l'un pour l'autre y ait beaucoup joué aussi) ils se sont dit oui dans une vieille chapelle dont le prêtre ressemblait étrangement à Elvis. A leur retour à New-York, ils assumèrent parfaitement leur mariage bien que tout le monde ignorait leur union. En bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Sauf que voilà, Leeland en eut assez de vivre dans l'ombre du grand, jeune et beau Howard. Alors, un soir, il le provoqua. Loon discutait affaire autour d'un verre avec plusieurs associés et Leeland s'était mis à danser coller serré avec un autre homme dans le seul but que Loon pique une crise de jalousie et prouve à tout le monde, que oui, il l'aimait. Seulement, tout le monde sait que Loon Howard ne dit « je t'aime » à personne. De retour chez eux, une dispute éclata, une dispute dont aucun des deux ne ressortit indem. Loon oublia Leeland en se plongeant totalement dans son travail.

_ Si tu viens pour demander le divorce... Je refuse, avoua Leeland. Je t'aime, tu m'aimes... On pourrait reprendre où on s'est arrêté...
_ Tu plaisantes Lee ?! Je ne...
_ Tu quoi ? Vas-y dis le que tu ne m'aimes pas ! Et je partirais ! Le défia Leeland en se mettant debout. Toi comme moi savons que tu en es incapable. Jersey m'a téléphoné tu sais ! T'as mis les voiles parce que t'es qu'un gros con qu'assume jamais tes putains de sentiments. Elle aussi tu l'aimes, quand est-ce que tu lui diras ? T'attends quoi ?
_ Ta gueule !
_ Comme d'habitude, on ne peut même pas discuter tranquillement.
_ Je veux qu'on divorce Leeland, déclara Loon en se mettant debout à son tour.
_ Pourquoi ? Parce que t'es pas foutu de dire au monde que tu m'aimes ?
_ Parce que j'ai une femme dans ma vie, répondit bien trop posément Howard.
_ Impossible.

Et sans que Loon n'est eu le temps de réagir, Leeland avait déjà quitté le pub. Oui, la vie de Loon Howard est compliquée. N'importe où il se trouve, les ennuis l'assaillent de toutes parts. Sans doute mérite-t-il tout ceci. Quoiqu'il en soit, retenez tous une seule chose : Ne tombez jamais amoureuse de Loon Howard !



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SinnerWhisper ©
VOS PAPIERS, PLEASE.
Bonjour/Bonsoir, nous aimons à me nommer Say. Cela fait maintenant 18 ans que je suis sur cette Terre. Sinon, je pourrais me connecter tous les jours de la semaine et j'ai connu le forum par l'intermédiaire de Peter Pan. Aussi, j'aimerais bien que mon personnage fasse parti du groupe : We Are Golden. Celui-ci est interprété par Ed Westwick. Ah, au faite ma présentation est à présent TERMINEE



Dernière édition par Jay B. Applewood le Lun 10 Jan - 14:46, édité 6 fois
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